Avant de lire cette œuvre de Samuel Beckett j’ignorais ce qu’était le théâtre de l’absurde. Cependant, j’ai découvert un registre littéraire beaucoup plus léger que ce que je connaissais jusqu'à présent. Je ne sais pas si je la recommanderais a mes camarades car il n ‘y a pas vraiment d’intrigue de sujet traité ce n’est donc pas facile a apprécier pour quelqu’un qui a besoin de suspense ou d’aventure pour s’accrocher et lire un livre jusqu'à la fin. Pourtant cette pièce permet de se détendre, elle possède un comique de situation particulier. De   plus les personnages sont très attachant et ce jusqu'à la fin. On  éprouve de la pitié pour eux.

Ô Ciel, c’est horrible…

Comment aurais-je pû prévoir ce désastre ?? Je me regarde maintenant et, je réalise que la vie ne sera jamais plus comme avant… Désespoir ! J’ai tout perdu en quelques minutes. Simone, l’amie que je croyais avoir, m’a trahie, par quelques mauvais corps derrière le dos !

Mais qu’aurais-je pu faire ? Rien hélas ! Mon tragique destin est ainsi, et rien ne peut le changer désormais… Oh, je n’ai plus que mes yeux pour pleurer à présent. Et rien ne pourra me ramener les cheveux que Simone me coupa trop court…

Monologue Genuardi Justine

Oh ! Trahison de cet être infâme qu’est le cœur !

Pourquoi existes-tu pauvre insensé ?

Toi qui ne sers qu’à aimer !

Sentiments qui ne servent qu’à rêver !

Toi si peu intelligent et cruel,

Si insouciant des dégâts qu’il fait,

Si peu logique à tout faire pour lui.

Toi qui enivre la raison de choses éphémères !

Oh ! Que je te haie ! Tu bats dès que tu le vois !

Oh lui si ingrat qui m’a trahi et pourtant tu l’aimes, enfin on, ah je ne sais plus !!

Il m’a fait mal, il nous a fait mal !

Le comprendras-tu un jours ? Qu’il ne faut pas tout pardonner ? Pas tout oublier ?

Il « nous » a fait souffrir à en pleurer, à en se demander : pourquoi exister ?

Mais réveille-toi donc ! Ne l’aime pas, Ne l’aime plus !

Ne bats plus pour lui ! Je t’en pris !

Tu ne comprends sans doute pas,

Toi qui es né pour aimer mais regarde-le,

Imagine-toi qu’il a pris du plaisir à être dans les bras d’une autre !

Fais-toi mal mais avoue-toi, que sans doute pour lui tu ne représentes rien,

Juste une parmi tant d’autre !

Hélas ! Je devrais lui en vouloir, je le croyais si « Parfait »,

Magnifique mot venant de ma bouche n’est ce pas ?

Moi qui n’ai jamais su dire ce que je ressentais,

A toi je me suis livrée ; insouciante certes mais tu m’as fait rêver, tu m’as fait y croire . . .

Et voilà que maintenant je suis là après toute tes paroles qui me rassuraient.

Ah ! Les mots que c’est beau, je les ai crues, je les ai bues, j’ai fait d’eux ma vie qui a la fin se détruit et part petit à petit.

Je me déteste, je m’en veux de lui avoir tout donner !

Je n’ai qu’une chose à lui dire « merci »

Ah ! oui merci de m’avoir aimée et supportée toutes ces années,

De m’avoir rendue heureuse puis malheureuse,

De m’avoir montrer le bonheur à contre cœur

Et surtout je le remercie de m’avoir avoué qu’il me trompait !

Je t’ai offert une vie Lumineuse, Tu m’as donné une mort sombre.

Et pourtant je te haie de tout ça !

De m’avoir fait rêver l’espace de toutes ces années puis raisonner ; qu’un amour éternel ne pouvait durer !

Oh  non ! oh non, jamais je ne pourrais vous abandonner ! jamais entendez-moi ! Seule la mort pourrait empêcher mon cœur de vous aimer. Impuissante face à cela, mon cœur vous aime et je n’y peux absolument rien. Mais parfois j’ aimerais ne point vous connaître. Ne point vous connaître pour ne point vous aimer. L’ unque idée qu’un jour je puisse vous perdre s’ abat déjà sur moi et transperce mon cœur telle une épée me l’arracherai. Et alors, je m’ imagine seule, ici, sans vous à mes cotés, apprendre à vivre tout en aimant un défunt. Car mon cœur ne cessera jamais de vous aimer, JAMAIS ! Et vous venez m’apprendre que vous prenez la fuite, que vous êtes obligé de m’y abandonner et préférez vous vouer à la mort. Qu’un dangereux groupe vous poursuit et que vous êtes forcé de quitter la ville. Je vous hais, je vous déteste si cruellement de savoir que mon cœur sans le vôtre CREVERA de solitude ! Je vous hais de tuer notre amour et d’ainsi causer ma mort !

Oh ! Toi, laisse-moi  pleurer sur mon sort, ou  même de ce malheur qui me tombe dessus.

Non, je ne peux rien te dire, tu sais très bien que je déteste quand tu me supplies.

Et non, tu n’iras pas voir mon médecin !

Veux-tu que je sois plus triste quand tu me parleras de ça ?

J’ai déjà assez souffert, ne penses-tu pas ?

Je n’ai point envie de revivre ça !

Puis de toute façon, je savais que rien, ni personne ne pouvait me sauver à moins d’un miracle, comme si le volcan qui dort dans mon cœur se réveillait  pour s’exprimer. Pour qu’on puisse me trouver un poumon !

Oh, Dieu puis-je l’espérer ?

Oh ! Toi, laisse-moi  pleurer sur mon sort, ou  même de ce malheur qui me tombe dessus.

Non, je ne peux rien te dire, tu sais très bien que je déteste quand tu me supplies.

Et non, tu n’iras pas voir mon médecin !

Veux-tu que je sois plus triste quand tu me parleras de ça ?

J’ai déjà assez souffert, ne penses-tu pas ?

Je n’ai point envie de revivre ça !

Puis de toute façon, je savais que rien, ni personne ne pouvait me sauver à moins d’un miracle, comme si le volcan qui dort dans mon cœur se réveillait  pour s’exprimer. Pour qu’on puisse me trouver un poumon !

Oh, Dieu puis-je l’espérer ?

            Oh, mon Dieu, qu'ai je fait pour meriter cela ?                                                            

   Ah j ai tant souffert  pendant des années suite au suicide de mon amour à cause de moi  !          

Et  me voilà encore aujourd hui dans une situation très critique.

Me voilà follement amoureuse de l'homme que ma sœur adore

Oh seigneur pourquoi  n'en aime-je pas un autre,

Qui lui m aimera en retour ?

Pourquoi est-ce à lui seul que je destine mon amour ?

Alors que lui ne me voit que comme une petite soeur.

Ah  toutes ces questions auraient-elles des réponses !

Je crois que le bon choix c'est de me suicider au lieu de m imprénier sur mon tragique destin (elle se pend et meurt)

Seigneur! Pourquoi  la vie est elle si cruelle?

Pourquoi me condamne t elle au chagrin perpétuel?

J’avais tant espérer qu’il fut mon avenir

Et je me retrouve seule avec mes souvenirs

Je croyais que l’amour pourrait tout affronter

Mais c’était sans compter sur la fatalité

La vie s’est acharner a me faire vivre le pire

Les dès en sont jetés, laissez-moi donc mourir

Nous nous aimions si fort quand il était vivant

Hélas vous m’avez jeté un sort, j’ai vu couler son sang!

Comment pourrais-je vivre malgré cette souffrance?

Comment pourrais-je survivre en son absence?

La mort semble être mon seul èchapatoire

Prisonnière de ce corps mon âme n’a plus d’espoir

Laissez-moi donc retrouver celui qui hante mes rêves

Pardonnez mes pêchés je demande juste une trève.

Oh toi, monstre immonde!

Qui fit de moi ta semblable

Me priva de tous les plaisirs immuables de la vie,

Et m’obligea à vivre comme une ombre.

Oh toi, créature horrible!

Qui fit de moi un démon rassasié par la tristesse et la souffrance humaine,

Pauvre femme cruelle qui a le pouvoir de vie

Ou de mort sur le créateur de son malheur

Oh toi, ange déchu,

Qui me trompa avec de fausses illusions

Et qui devra le payer de sa vie!

Mais dois-je vraiment te tuer?

Mérites-tu le repos éternel?

Je te méprise et te déteste mais tu m’est indispensable...

J’admire ta beauté surnaturelle

Et je t’aime comme un toxicomane aime sa drogue

Puis-je vivre sans toi?

Puis-je vivre avec une ardente envie de vengeance?