Monologue Justine
Oh ! Trahison de cet être infâme qu’est le cœur !
Pourquoi existes-tu pauvre insensé ?
Toi qui ne sers qu’à aimer !
Sentiments qui ne servent qu’à rêver !
Toi si peu intelligent et cruel,
Si insouciant des dégâts qu’il fait,
Si peu logique à tout faire pour lui.
Toi qui enivre la raison de choses éphémères !
Oh ! Que je te haie ! Tu bats dès que tu le vois !
Oh lui si ingrat qui m’a trahi et pourtant tu l’aimes, enfin on, ah je ne sais plus !!
Il m’a fait mal, il nous a fait mal !
Le comprendras-tu un jours ? Qu’il ne faut pas tout pardonner ? Pas tout oublier ?
Il « nous » a fait souffrir à en pleurer, à en se demander : pourquoi exister ?
Mais réveille-toi donc ! Ne l’aime pas, Ne l’aime plus !
Ne bats plus pour lui ! Je t’en pris !
Tu ne comprends sans doute pas,
Toi qui es né pour aimer mais regarde-le,
Imagine-toi qu’il a pris du plaisir à être dans les bras d’une autre !
Fais-toi mal mais avoue-toi, que sans doute pour lui tu ne représentes rien,
Juste une parmi tant d’autre !
Hélas ! Je devrais lui en vouloir, je le croyais si « Parfait »,
Magnifique mot venant de ma bouche n’est ce pas ?
Moi qui n’ai jamais su dire ce que je ressentais,
A toi je me suis livrée ; insouciante certes mais tu m’as fait rêver, tu m’as fait y croire . . .
Et voilà que maintenant je suis là après toute tes paroles qui me rassuraient.
Ah ! Les mots que c’est beau, je les ai crues, je les ai bues, j’ai fait d’eux ma vie qui a la fin se détruit et part petit à petit.
Je me déteste, je m’en veux de lui avoir tout donner !
Je n’ai qu’une chose à lui dire « merci »
Ah ! oui merci de m’avoir aimée et supportée toutes ces années,
De m’avoir rendue heureuse puis malheureuse,
De m’avoir montrer le bonheur à contre cœur
Et surtout je le remercie de m’avoir avoué qu’il me trompait !
Je t’ai offert une vie Lumineuse, Tu m’as donné une mort sombre.
Et pourtant je te haie de tout ça !
De m’avoir fait rêver l’espace de toutes ces années puis raisonner ; qu’un amour éternel ne pouvait durer !